Septembre se termine — deux mois sans toi Les leçons que la perte de mon père m’a laissées (et pourquoi elles changent tout)
Le mois de septembre s’achève et ça fait deux mois que mon père est parti. Je te le dis sans filtre : c’est dur. Parfois je revis mille scénarios avec des “si”. J’imagine des mondes où tout aurait été différent. C’est jeune pour partir. C’est une putain de maladie. Et ça te retourne la tête. Mais derrière la colère et la peine, il y a aussi des leçons qui me percutent chaque jour. Des vérités simples que je n’aurais peut-être jamais acceptées autrement. Voilà ce que j’ai compris — et comment ça change ma façon de vivre et d’entreprendre.
9/28/20254 min read


Septembre se termine — deux mois sans toi
Les leçons que la perte de mon père m’a laissées (et pourquoi elles changent tout)
🧲 Introduction
Le mois de septembre s’achève et ça fait deux mois que mon père est parti.
Je te le dis sans filtre : c’est dur.
Parfois je revis mille scénarios avec des “si”. J’imagine des mondes où tout aurait été différent.
C’est jeune pour partir. C’est une putain de maladie. Et ça te retourne la tête.
Mais derrière la colère et la peine, il y a aussi des leçons qui me percutent chaque jour.
Des vérités simples que je n’aurais peut-être jamais acceptées autrement.
Voilà ce que j’ai compris — et comment ça change ma façon de vivre et d’entreprendre.
La colère n’est pas une faiblesse, c’est une énergie
Je suis en colère. Rageux. Contre la maladie, parfois contre la médecine, souvent contre l’injustice de la chose.
Cette colère n’est pas jolie, mais elle est réelle.
Alors au lieu de la nier, j’ai décidé de la canaliser : écrire, bosser, créer, agir.
Je la transforme en moteur.
Quand je sens que je m’emporte, je redirige cette énergie vers du concret : avancer sur mes projets, appeler un proche, finir une tâche que je repoussais.
Crier, pleurer, taper dans un coussin — tout ça fait partie du processus.
Mais je refuse de rester paralysé par la rage.
Je l’utilise.
La vie est courte — le temps est la vraie contrainte
Une phrase me hante : l’argent revient, le temps jamais.
Ça ne veut pas dire vivre sans responsabilité.
Ça veut dire choisir.
👉 Choisir ce qui compte.
👉 Choisir les personnes, les moments.
👉 Dire oui à soi plutôt qu’à la pression.
Avant, je pensais “métro-boulot-dodo” et basta.
Aujourd’hui, je veux que chaque journée ait du sens.
Ça change des choix tout bêtes :
passer une soirée avec ma famille plutôt que de répondre à 20 mails,
refuser une mission inutile qui me bouffe,
partir en week-end sans culpabiliser, parce que prendre l’air soigne l’âme.
J’entreprends pour vivre, pas pour être esclave
Perdre mon père m’a confirmé une chose : nous ne sommes pas faits pour être des esclaves d’un système qui nous vole tout.
Je veux construire des projets qui me permettent de passer plus de temps avec les miens. Ce n’est pas égoïste, c’est une responsabilité.
Concrètement, ça veut dire :
Travailler sur des projets qui me laissent de la liberté (guides, outils, contenus).
Prioriser la qualité de vie (planning flexible, limites claires).
Automatiser ce qui peut l’être pour dégager du temps.
Personne ne me dictera de “faire plus” si je sais que ça me mène à m’épuiser.
Quand on me demande d’en faire trop, je réponds parfois “oui” en surface, mais je pose mes limites — avec le sourire.
C’est devenu ma philosophie. Ironique, mais utile.
Les petits pas valent mieux que l’immobilisme
Quand la douleur est forte, on a envie de tout changer d’un coup : quitter son job, tout réinventer, partir loin.
Moi, j’ai compris que les petits pas sont plus réalistes et durables.
👉 Un appel à un proche.
👉 30 minutes sur un projet.
👉 10 minutes pour planifier la journée.
Ces micro-actions s’empilent et deviennent une nouvelle vie.
Je me promets chaque jour de vivre — pour mon père, pour ma famille.
Pas pour prouver quelque chose, mais parce que c’est la chose la plus honnête à faire.
Comment je transforme la peine en action (pratique)
Trois habitudes concrètes que j’ai mises en place :
Rituel matinal (10 minutes) → écrire 3 gratitudes + 1 tâche importante.
Temps libre protégé → bloqué dans l’agenda comme un rendez-vous pro.
Déléguer & automatiser → externaliser, utiliser des outils qui font gagner du temps.
Ces règles ne guérissent pas la douleur, mais elles m’empêchent de rester figé.
Elles me rendent plus présent et plus utile pour ceux que j’aime.
Dire non sans culpabilité
Apprendre à dire non a été une libération.
Non à une demande qui me tire vers le bas.
Non à une mission qui vend mon temps à bas prix.
Dire non ne veut pas dire être méchant.
Ça veut dire être honnête.
Quand on me demande : “Tu peux faire plus ?”, je peux répondre poliment oui pour maintenir la paix…
Mais dans ma tête, j’ai appris à décider si c’est OK ou pas.
Et si ça ne l’est pas, je ferme la porte sans m’excuser.
✅ Conclusion — Vivre pour eux, mais aussi pour soi
La perte de mon père a explosé mes certitudes superficielles.
Aujourd’hui, j’ai la rage, la tristesse, mais aussi une clarté sur ce qui compte : ma famille, mon temps, ma liberté.
Chaque jour est dur, mais j’ai pris une décision consciente : vivre pleinement.
Profiter. Aimer. Créer de la liberté.
Si tu te reconnais dans ces mots — si tu as perdu quelqu’un ou si tu te sens piégé par le rythme des autres — souviens-toi : l’argent revient, le temps jamais.
Protège ton temps.
Fais ce qui est bon pour toi.
Et quand on te demande d’en faire trop, souris, dis oui… mais fais à ta façon.
👉 Je regroupe tous mes outils, apps et guides (ceux que j’utilise vraiment) ici :
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